* I know that you often come here... You dont want hear my moan... But maybe if you read it you will understand how I am sick.

Blasée... J'ai peur, je suis triste, désespérée, désabusée, confuse...

"Il n'y a pas que le cul dans la vie " ... Non et heureusement ? Ou pas... C'est simple de dire je suis en manque de sexe. Bah quoi, à quoi cela servirait il de macher ses mots ? C'est purement hormonal, c'est un désir à l'état brut, qui vient et s'en va de façon plus ou moins intense à la façon d'une vague. C'est juste physique...

Mais tout se corse quand c'est le manque d'affection qui s'en prend à nous... Les petits plaisirs... Les caresses, les surnoms, les mots doux, les sourires... Et surtout cette impression d'être tout pour une personne... L'impression qu'elle pense à nous continuellement, qu'on est l'objet de ses rêves, qu'elle voudrait nous posséder... L'impression d'être aimé...

Tu m'aimes... Du moins un peu... Mais je ne suis rien au point de vue sentimental... Rien de plus qu'un fantôme qui hére sans quéte, sans but, sans nom, sans statut, sans repére... Rien de plus qu'une poussé de sperme, rien de plus que du sang qui afflu, rien de plus que des lévres qui se pressent à la dérobé, rien de plus qu'un putin de simple désir brut comme brut et l'envie de baiser ! Et je pourrai te gueuler " J'existe ! " que tu ne t'en rendrai peut être même pas compte, par ce que je fais partie de ta vie seconde, celle qui fait jour lorsque la nuit tombe, celle qui n'arrive que quelques samedi, celle qui est dispensable, celle qui est la traduction de ton esprit libertin...

C'est vrai, je ne m'en plaignai pas à l'origine. Oui le libertinage m'allai à merveille, je me sentai en effet " libre " et pour autant trouvai en toi une apartenance comparable à un ancrage. Mais je pensai représenter quelque chose de concret, et non une forme floue, vague, imprécise, parfois inexistante... " L'interdit de l'inceste et la base de la société " . Tu reconnais là l'inceste mais non pas l'infidélité. Je ne suis plus soeur mais ne suis pas pour autant devenu maîtresse. Que suis je donc alors ? Rien, un bout de vide, un morceau de néant, quelque chose que tu refuse de nommer par peur ou par manque de motivation.

Tu me demande d'arrêter de me torturer, tu voudrai que je cesse de souffrir ? Mais comment veux tu que j'arrête de t'aimer ?
Non, en effet je ne sais pas comment je t'aime, si c'est comme un ami, un amant, ou encore... Non je ne sais point, tout ce que je sens c'est ce manque d'indiférence qui m'empéche de me séparer de toi, c'est ce courage et ce culo qui me pousse à t'embrasser même devant tes amis au risque de représailles. Et qu'importe si ce que je vis et malsain aux yeux de certain, j'estime en avoir assez bavé pour ne pas devoir m'envouloir, pour accepter ce qui m'arrive sans encore m'accabler de plus de regrets ou remords.

Et ce soir j'ai peur... Peur de ne rien être, peur de ne pas avoir de nom...
Et ce soir je suis triste... Triste de voir que je ne suis pas grand chose...
Et ce soir je suis désespérée... Désespoir car je constate que nous sommes réduit à un échec lamentable...
ET ce soir je suis désabusée, je suis confuse, je suis anéantie, je suis déchiquetée en petits morceaux...

Sauf que ce soir je garde la tête haute, je ne pleure pas, je ne m'énerve pas... Je garde une apparence stoïque pour laisser mes mots faire effet de façon indépendante à mon attitude. Aprés tout tu as raison... Je ne dois pas me complaire dans mon malheur... Ce serait trop facil.

* Please, you know that is for you, don't be stoic, don't be cowardly... You have seen my clothes... You have seen the leather pants, the thigboot and the stiletto heel... You know that is for you, you know that I love you... I am lost... You are the only one who can save me... And if you don't want... You must accept... We must speak, or write... We must do something. If it's not for me, it's for you, or just for us...

photo : prise par moi le 1er Décembre